Les applis
Les applis comme Duolingo ou Babbel sont sans aucun doute très à la mode. Elles ont plein d’avantages : on peut les utiliser partout et sur plein d’appareils différents, elles ont parfois des blogs sympas et elles utilisent l’intelligence artificielle.
La plupart proposent une partie découverte gratuite, ce qui permet de voir si la langue qu’on veut apprendre nous plaît vraiment. Pour ceux qui n’ont pas peur de passer leur temps devant un écran, ça peut être un bon début.
Mais attention, les activités sont assez limitées et on échange jamais vraiment en direct avec quelqu’un. Il faut donc pas s’attendre à développer ses compétences de communication. Mais être seul dans son coin est vraiment le problème principal. Comme une langue, c’est fait pour parler avec les autres, apprendre isolé derrière un écran peut vite devenir démotivant.
Les méthodes “casse-tête”
Si vous prenez des cours avec un prof, en groupe ou en tête-à-tête, vous allez sûrement tomber sur la méthode « casse-tête ». C’est le système classique où on pense qu’il faut d’abord comprendre comment la langue fonctionne avant de la parler.
Un peu comme à l’école, on passe son temps à écouter des explications, répondre à des questions et faire des exercices. On ne parle pas vraiment la langue, ou alors juste à la fin du cours. Et quand on parle, c’est souvent pour justifier la théorie parce que le prof nous coupe pour commenter et analyser ce qu’on dit. Les manuels de langue sont l’outil typique de cette approche.
L’immersion artificielle
On peut aussi se créer un petit monde francophone autour de soi : bouquins, magazines, podcasts, chaînes YouTube, chansons, films, séries…
Avec un smartphone ou un ordi, on peut avoir tout ça partout et tout le temps ! C’est sûr que plus on est exposé à la langue, plus on la comprend. Mais écouter et lire, ça ne suffit pas, les recherches montrent qu’il faut aussi parler et écrire pour vraiment progresser.
En plus, il faut choisir du contenu qui nous motive et qui soit pas trop dur, idéalement juste un peu au-dessus de notre niveau. Les médias destinés aux francophones seront profitables qu’à partir du niveau B1. Pour les débutants, mieux vaut trouver des ressources adaptées, mais c’est pas toujours facile de trouver quelque chose qui nous intéresse.
L’immersion en pays francophone
Dans un pays où on parle français, on a plein d’occasions de pratiquer. Ça marche très bien pour les plus jeunes, qui “absorbent” plus facilement, ou pour les profils sociables et extravertis qui se font vite des amis. Pareil pour ceux qui doivent parler français au travail.
Mais pour les autres, même si ça paraît paradoxal, être dans le pays ne veut pas forcément dire qu’on pratique beaucoup. D’abord, c’est pas toujours facile de créer des relations avec les locaux. On peut ainsi vivre des années à l’étranger sans apprendre plus de quelques mots, soit parce qu’on reste entre expats qui parlent notre langue, soit parce qu’on parle juste pour acheter du pain ou prendre le bus.
L’immersion a aussi les inconvénients de ses avantages. On reçoit tellement d’informations linguistiques que les organiser dans notre tête sans prof ou méthode pour nous guider, peut prendre un temps fou. En plus, comme personne ne nous corrige vraiment, on apprend de manière approximative et on reste toujours un peu dans le doute.
Les avantages de notre approche
Notre méthode est un peu spéciale : on pratique uniquement dans des situations de vraie communication sous le guidage d’un enseignant. Pour les débutants, on répète souvent les mêmes structures, d’abord à l’oral puis à l’écrit. Ça aide à apprendre et à retenir plus vite les bases pour communiquer.
Le professeur corrige toutes les erreurs, sans jamais couper le fil des conversation. Il est comme un référent qui partage ses ressources linguistiques pour aider les apprenants à s’exprimer.
On se livre aux analyses linguistiques uniquement lorsqu’on aborde la langue écrite (lecture-écriture) et en fonction des objectifs du cours et du niveaux des participants.